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Une résistance en Seine-et-Marne

La résistance en Seine et Marne est isolée, dispersée et contrainte à des initiatives individuelles. Dès 1940, les articles témoignent des faits de résistance dans plusieurs villes seine et marnaises. Les maires de plusieurs villes du département impliquent la municipalité dans des actes de résistants ou des personnes juives.

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On trouve différentes formes de sabotages en Seine et Marne comme le sabotage fer (trains), le sabotage télécommunication, le sabotage haute tension, le sabotage écluse (barrage) ainsi que des attentats.

 

- Les élèves fuyaient pour rejoindre les rangs des FFL (Forces, Français Libres) comme l'élève Leglaise qui a fugué de l'école Lafayette de Champagne-sur-Seine pour rejoindre les Forces Française Libres en juin-juillet 1941.

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- Le maire d'Avon, Rémy Dumoncel crée des faux papiers avec son équipe municipale pour les juifs et les résistants.

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- En Seine et Marne, les opérations aériennes sont très rapidement mises en place. Une phrase courte permet d'annoncer les parachutages sur les ondes de la BBC ( les écureuils ont les yeux rouges). Le matériel parachuté est conditionné dans des containers.

 

-Du 11 au 14 juin 1940 le paisible village de Luzancy connait une bataille sanglante. Des bataillons de l’armée française se replient aux abords de la ville et font sauter le pont routier à la sortie de la ville pour empêcher l'avancée des premières unités allemandes. Le 13 juin la bataille commence ( tirs de mortiers allemands contre grenades françaises ). Les bataillons français reçoivent l'ordre de se replier.

Cette bataille compte près de 400 morts et blessés. Le 14 juin la Wehrmacht (armée allemande) occupe Luzancy.

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Libération de la Seine-et-Marne

NORD

de la

Seine-et-Marne

Les corps francs déclenchent le combat à Chelles, attaquent la caserne Sainte-Bathilde, se battent dans l'immense gare de triage. Les allemands se heurtent aussi au commissariat mais reprennent la mairie, exécutant douze résistants. De part et d'autre de ce grand axe, la libération s'échelonne sur 4 jours, troupes américaines et FFI se partageant l'ouvrage. La CCI et les municipalités provisoires se mettent en place. Le préfet de la libération, Jean Latour, arrive à Melun le 29 août.

SUD

de la

Seine-et-Marne

Les blindés de la troisième armée américaine du Général Patton parvenu à Ury et Achères, attaquent le Sud de la Seine-et-Marne. Le 20 août 1944, la 4è division du Général Eddy traverse Souppes et va vers Sens. Le 23, la 5è division du Général Irwin atteint Nemours, entre durant l'après midi à Fontainebleau et libère ses prisonniers politiques. Ils installent un CCL (comité local de libération) après la libération.

Le matin du 25, jour de la libération de Paris, les Américains entrent à Melun guidés par 250 résistants. Les combats ont duré 72 heures et il faudra subir deux bombardements par des avions allemands car les allemands sont près de 20 000 dans le département. La bataille se déplace vers l'est, Provins tombe le dimanche 27, le conseil municipal de la libération s'installe.

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